Le 2 juillet, le ministre de la Santé chypriote, Michael Damianos, a annoncé l’augmentation des subventions pour « les traitements relatifs à l’infertilité ». Le nouveau plan repousse l’âge limite pour y recourir de 50 à 53 ans (cf. Marché de la PMA : Chypre affiche ses ambitions).
En outre, le plan révisé autorise les femmes célibataires à recourir à une mère porteuse lorsqu’elles sont confrontées à des « problèmes médicaux graves et spécifiques qui empêchent la conception ». Dans ce cas, elles devront obtenir l’approbation du Conseil de la procréation médicalement assistée. L’accord de ce conseil ne sera toutefois plus obligatoire pour les autres méthodes de procréation assistée.
Le plan prévoit d’augmenter les subventions pour les premiers cycles de traitement « incluant l’ovulation, l’insémination artificielle et le transfert d’embryons ». Elles s’élèveront à 4 500 euros contre 3 500 auparavant. Pour le deuxième cycle de traitement, les subventions passent de 2 500 euros à 3 500 euros. De plus, pour les procédures incluant la cryoconservation d’ovocytes, les femmes pourront obtenir une subvention pouvant atteindre 2 000 euros qui couvrira les coûts de l’insémination artificielle et du transfert d’embryons. Avant ce plan, une subvention de 500 euros était exclusivement allouée au transfert d’embryons.
Michael Damianos a également précisé que le délai pour demander les subventions serait étendu à quatre mois, contre trois auparavant. Le plan doit être mis en œuvre « immédiatement ».
Source : Knews (03/07/2024)