Depuis décembre 2015, le Pays de Galles (Royaume-Uni) fonctionne sur le principe du consentement présumé des citoyens au don d’organes. L’objectif avancé était d’augmenter le nombre d’organes disponibles à la transplantation. Les premières données publiées dans un rapport du gouvernement gallois suggèrent cependant que ce changement législatif n’a pas contribué à une augmentation majeure du nombre d’organes.
Dans les vingt-et-un mois avant le changement de loi, 101 donneurs sont morts dans les hôpitaux gallois. Depuis le changement de loi, sur la même période, 104 personnes ont donné leurs organes. « Avec un pourcentage de 3,1 organes prélevés par donneur, 65 greffes supplémentaires pourraient être espérées. »
Selon Vaughan Gething, Secrétaire d’Etat à la santé, « il est trop tôt pour savoir quel sera l’impact de ce changement législatif ». Le rapport montre cependant que l’état d’esprit des familles face au don d’organes est crucial : 44% des familles ont donné leur accord en 2014 pour un prélèvement sur un proche décédé. Elles étaient 64,5% en 2017.
Une campagne a été lancée en novembre pour inciter les familles à discuter avec leurs proches pour qu’ils puissent honorer leur volonté de donner leurs organes.
BBC (04/12/2017)