OGM : le soutien du ministre de la Recherche

Publié le 13 Sep, 2004

Faucher une parcelle d’OGM, (…), c’est détruire une oeuvre scientifique et intellectuelle d’intérêt général” a déclaré François d’Aubert, ministre délégué à la Recherche, aux chercheurs du laboratoire Biogemma de Clermont-Ferrand, dont une parcelle avait été saccagée le 14 août dernier.

François d’Aubert a soutenu la recherche sur les OGM expliquant que les essais étaient menés dans un cadre réglementaire très strict, “l’un des plus exigeants d’Europe“, et qu’ils “étaient étroitement surveillés“. Il a expliqué que les essais en champ sont obligatoires et correspondent, dans le monde pharmaceutique, aux tests de médicaments en phase III chez les populations malades. “Dans les deux cas, bien entendu, il s’agit de produits sûrs et qui ont subi au préalable de multiples contrôles, notamment sur le plan de leur toxicité.”

 

Le ministre a exposé les atouts de la transgénèse pour l’agriculture, l’environnement et la santé. Il en a fait “un enjeu économique vital” face aux multinationales américaines très présentes sur ce marché. Ainsi, il a montré que le fauchage des parcelles de cet été a pour le moment surtout profité à Monsanto et Pioneer…

 

La recherche en biotechnologie végétale a été fixée comme l’une des priorités du budget de la recherche pour 2005.

Le Figaro (Marc Mennessier) 10/09/04

Partager cet article

Synthèses de presse

Revivification : un organoïde issu d’un musicien décédé « capable de composer de la musique »

Revivification : un organoïde issu d’un musicien décédé « capable de composer de la musique »

Une équipe d'artistes, de biologistes et de neuroscientifiques a collaboré pour mettre au point un incubateur contenant un « mini-cerveau » humain ...
Des organoïdes pour modéliser la « voie de la douleur »

Des organoïdes pour modéliser la « voie de la douleur »

Des chercheurs de Stanford Medicine ont connecté quatre organoïdes in vitro, répliquant « la voie de la douleur » chez l’homme ...
Santé : les Français (trop) confiants dans l'intelligence artificielle ?
/ E-santé

Santé : les Français (trop) confiants dans l’intelligence artificielle ?

68% des Français âgés entre 18 et 24 ans ont déjà consulté une intelligence artificielle pour des questions liées à ...

 

Textes officiels

 

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres

Recevez notre lettre hebdomadaire

Recevez notre lettre hebdomadaire

Chaque semaine notre décryptage de l'actualité bioéthique et revue de presse.

Votre inscription a bien été prise en compte.