Dans un communiqué du 20 janvier 2023, le ministère de la santé luxembourgeois a annoncé la validation, par le Conseil d’Etat, d’un avant-projet de règlement grand-ducal « pour la prise en charge des moyens de contraception sans limite d’âge » et sans distinction de méthode contraceptive.
La prise en charge des moyens de contraception sera effectuée, sur ordonnance médicale, par la Caisse nationale de santé (CNS) suite à un accord avec l’Etat. Actuellement 80% des femmes de moins de 30 ans sont remboursées pour une liste précise de contraceptifs.
Désormais les contraceptifs suivants seront pris en charge : la pilule, la minipilule, la pilule du lendemain (cf. « Contraception d’urgence » : quelle information des femmes ?), le patch contraceptif, l’anneau contraceptif, l’injection contraceptive, l’implant contraceptif, le stérilet, la ligature tubaire à visée contraceptive permanente.
En cas d’« urgence », l’ordonnance ne sera pas nécessaire pour le remboursement de la pilule du lendemain achetée en pharmacie.
De leur côté, les hommes pourront obtenir le remboursement de la vasectomie mais pas celle du préservatif (cf. France : les préservatifs gratuits pour les jeunes dès le 1er janvier).
Sources : L’essentiel Lu (20/01/2023) ; Le Quotidien, Manuel Santos (21/01/2023)