Jeudi, le président du Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom), François Arnault, a déclaré que l’Ordre n’était « pas favorable à l’euthanasie ». Si la France légiférait sur le sujet, une clause de conscience devrait être instaurée (cf. L’objection de conscience : un droit fondamental parce qu’elle est un devoir). « Il faut que la loi protège le médecin dans l’accompagnement qu’il serait amené à faire », explique-t-il. Sans toutefois s’opposer au fait d’adresser le patient à un confrère non objecteur (cf. Avortement et euthanasie : l’Association médicale mondiale veut limiter l’objection de conscience).
Il est « nécessaire que chaque département dispose d’établissements dédiés à la fin de vie, avec des soignants formés et soutenus », a rappelé François Arnault qui juge la France « très en retard » sur le sujet. « Il faut lutter contre ces inégalités d’accès aux soins palliatifs », insiste-t-il.
Source : AFP (15/09/2022)