Le site internet de l’Institut de veille sanitaire vient de mettre en ligne un dossier sur les malformations congénitales et les anomalies chromosomiques en France (synthèse de presse Gènéthique du 10 avril 2014). Revenant sur cette mise en ligne, la chercheuse Véronique Goulet considère que mettre à disposition l’information du nombre de nouveau-nés ou de fœtus porteurs d’anomalies congénitales relève de la « démocratie sanitaire ».
Parmi ces anomalies, la trisomie 21 enregistre le plus grand nombre de cas avec 2 370 cas par an. Mais seulement 530 nouveau-nés voient le jour « en raison du dépistage prénatal systématique », proposé à toutes femmes quelque soit leur âge.
Ces données ont été tirées des sept registres régionaux de périnatalité de France (Alsace, Antilles, Auvergne, Bretagne, Paris Réunion et Rhône-Alpes) pour donner lieu à une « projection nationale ». Les données contenues dans ces registres sont publiques et couvrent une naissance sur quatre.