Les condamnés chinois, toujours principale source opaque de “don” d’organes ?

Publié le 27 Mai, 2014

 

 

David Matas, avocat international canadien, spécialisé dans les droits de l’homme, est connu pour son travail sur le système de transplantation d’organes en Chine. Il avait publié en 2007 un livre intitulé Blood harbest : The Killing of Falun Gong for their organs relatif aux prélèvements d’organes sur les prisonniers condamnés à mort. Il donne une conférence sur le sujet demain à Toronto.Le système de don d’organes, malgré les récentes déclarations des autorités (Cf. Synthèse Gènéthique du 12 mars 2014), semble encore largement alimenté par ceux des prisonniers condamnés, comme le confirme David Matas dans une interview (The Star). Partant du fait qu’environ 10 000 transplantations ont lieu chaque année en Chine et que leur système de donation est très limité, il tire la conclusion que les prisonniers sont toujours une ressource principale. D’autant plus que des tests sanguins et des examens d’organes sont pratiqués sur les prisonniers, notamment à Falun Gong, Uyghurs et au Tibet. Il aborde aussi l’enjeu connexe du tourisme de la transplantation.

 

 

 

David Matas explique qu’il “veu[t] parler de ce sujet [demain en conférence] et des conséquences pour l’ensemble de la profession de la transplantation, qui a été jusque là, de mon point de vue, trop accommodante”.  

 

 The Star.com (Barbara Turnbull) 27/05/2014

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