Le Vatican vient de décider de ne plus adopter automatiquement les lois votées par le Parlement italien. Même s’il n’était pas assujetti à la législation italienne, la force de l’habitude avait fini par prendre le dessus et les lois italiennes étaient automatiquement converties, depuis les accords de Latran signés en février 1929.
Le président de la Cour d’appel du Saint Siège, le cardinal espagnol José Maria Serrano Ruiz, a expliqué cette décision par le nombre "exorbitant" des lois votées par le Parlement italien. Il a également souligné "l’instabilité d’une législation civile italienne de plus en plus mouvante" et "en contradiction" avec les principes éthiques de l’Eglise.
Le cardinal faisait naturellement allusion aux dernières législations italiennes en matière de bioéthique, aux polémiques sur l’avortement et l’euthanasie et aux débats sur la contraception et la légalisation des unions homosexuelles.
Le Figaro (Richard Heuzé) 03/01/09