Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, a publié hier une tribune en réaction à la caricature de Charlie Hebdo « Morano, la fille trisomique cachée de de Gaulle », qui a par ailleurs déclenché des « réactions d’incompréhension unanimes sur les réseaux sociaux ».
Comparant la caricature à un « putsch », Jean-Marie Le Méné développe trois raisons à son échec : les propos de Charlie Hebdo « victimisent Madame Morano plus qu’ils ne l’accablent », ils se méprennent sur la « tragédie de la trisomie » et sont « inaudibles et suicidaires », faisant passer le journal au statut d’« agresseur inutile et gratuit ».
Charlie Hebdo n’en était pas à son premier essai et avait déjà « plusieurs fois ‘utilisé’ les trisomiques à l’appui de son discours ». « Handicap mental le plus fréquent, le plus visible et le moins bien accepté », la trisomie « représente la monstruosité absolue dans nos sociétés occidentales ». Jean-Marie Le Méné dénonce « la politique eugéniste systématique, soutenue à grand frais par l’Etat » mise en œuvre par la société française : « être diagnostiqué trisomique aujourd’hui, c’est être condamné à mort dans 96% des cas ». Charlie Hebdo se fait « complice d’un racisme pour prétendre en abattre un autre », et échoue.
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Valeurs actuelles (08/10/2015)