2782 transplantations ont eu lieu en 2018 au Canada[1], un chiffre en hausse de 33% par rapport à 2009. Les organes les plus souvent transplantés sont : « les reins (1706), le foie (533), les poumons (361), le cœur (189) et le pancréas (57) ».
Une des raisons de l’augmentation du nombre d’organes donnés est « l’élargissement de la base des donneurs à des personnes qui ont eu un diagnostic de mort cardiocirculatoire – c’est-à-dire les personnes dont le cœur a cessé de battre ». Une disposition mise en place au Canada depuis 2006. Selon l’ICIS, « le nombre d’organes transplantés provenant de ces donneurs est passé de 42 en 2009 à 222 en 2018 ». L’agence responsable du don d’organes et de tissus en Ontario[2] a souligné une augmentation du nombre de donneurs ayant eu recours à l’aide médicale à mourir. Au total, l’année dernière, on comptait 762 donneurs décédés et 555 donneurs vivants.
Fin 2018, 4351 personnes étaient en attente d’une transplantation. Pour augmenter encore le nombre de donneurs, « certaines provinces, comme la Nouvelle-Ecosse, supposent le consentement au don d’organes ». Une réflexion en cours en Alberta et portée aussi par « certains députés québécois ».
Pour aller plus loin :
En Ontario au Canada, des collusions entre euthanasie et don d’organes ?
Organes et tissus : aux Etats-Unis, l’exploitation commerciale massive des éléments du corps humain
[1] D’après les chiffres publiés par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS)
[2] The Trillium Gift of Life Network
Radio Canada, Thibault Jourdan (05/12/2019) – CBC, Amina Zafar (05/12/2019)