L’ONG néerlandaise « Women on waves » réitère[1] son opération « navire pour l’avortement », cette fois-ci à destination du Guatemala. Dans ce pays, l’avortement est autorisé si la vie de la mère est en danger. L’ONG veut proposer « des services gratuits aux femmes désirant mettre fin à une grossesse non désirée », en contournant la législation locale : le navire restera quelques jours au port avant de rejoindre les eaux internationales où les organisatrices délivreront des pilules abortives qu’elles estiment « efficace et sans danger ». L’opération ayant lieu dans les eaux internationales, elles considèrent qu’« il n’y a pas de violation de la législation guatémaltèque ».
[1] Un “navire pour l’avortement” se dirige vers le Maroc (2012)
Le ”bateau de l’avortement” fait des vagues aux Pays-Bas (2009)
‘Bateau de l’avortement” : le Portugal condamné (2009)
Le bateau de l’avortement dans un port polonais (2003)
Des avortements pratiqués au large de l’Irlande (2001)
AFP (23/02/2017)