Beaucoup de pays, notamment européens, encadrent strictement les dons d’ovocytes en restant fermement sur les principes de gratuité, d’anonymat et de libre consentement du donneur. Mais les régulations ne sont pas toutes aussi contraignantes. Aux Etat-Unis, par exemple, les dons d’ovocytes donnent droit à des compensations financières. Les couples désirant acheter un ovocyte, puisqu’ils paient, attendent des garanties sur la « qualité » de la donneuse.
Le Professeur Dresser de bioéthique de Washington explique que le système est dual : d’un coté il y a les cliniques qui permettent le don d’ovule anonyme contre des compensations de 2500 à 3500 dollars quelle que soit la « supposée qualité ». Et de l’autre nous avons le marché ou le cours de l’ovule varie en fonction de la beauté de la jeune femme, de son QI, ou de son niveau d’études.
En 2001, dans le Stanford Daily, le journal de la faculté du même nom, publiait une annonce pour un don d’ovule contre la récompense de 100 000$ …
La Croix 09/12/03