Selon Nippon.com, en 2018, la population du Japon, qui compte 120 millions d’habitants, a diminué de plus de 444 000 personnes, ce qui représente la plus forte diminution depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette baisse s’explique par le nombre de décès annuels le plus important depuis la guerre (1,362 million) et le déclin du nombre de naissances : un peu plus de 918 000. Des données démographiques qui dressent le tableau d’un pays “vieillissant et stérile”.
Si le Japon a connu deux « baby-boom » à la fin des années 1940 et au début des années 1970, le nombre de naissances n’a cessé de diminuer par la suite. En 2018, le taux de fécondité est de 1,42 enfant par femme, contre 1,43 en 2017 et 1,44 en 2016.
Le déclin naturel de la population japonaise s’accentue. Au cours des deux prochaines années, il « atteindra probablement un demi-million par an ».
Mercatornet, Marcus Roberts (26/06/19) – Japan’s annual population decline nears half a million