Le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) a publié un communiqué, vendredi 25 juin, dans lequel il annonce la création d’un groupe de travail sur la fin de vie. Il rendra ses premières conclusions en fin d’année. Ce groupe de travail sera animé par trois membres de cette autorité administrative indépendante : Alain Claeys, coauteur avec Jean Leonetti de la loi sur la fin de vie de 2016 (cf. La CMP vote la Proposition de loi Claeys Leonetti, un texte sur l’euthanasie qui ne dit pas son nom), Régis Aubry et Florence Gruat.
Estimant qu’« on meurt mal » en France, le CCNE réaffirme, dans son communiqué, la nécessité de « progresser pour que l’offre de soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie soit optimisée sur l’ensemble du territoire ». De plus, « le groupe de travail cherchera à évaluer objectivement ce qui a été fait depuis 2016, en identifiant les inégalités sociales et territoriales dans l’application de cette loi, et en analysant, – avec du recul, à partir d’auditions et à travers un travail d’investigation – les situations exceptionnelles auxquelles la loi ne permet actuellement pas de répondre » (cf. Vincent Lambert : le docteur Sanchez se retranche derrière la loi Claeys Leonetti). Les patients atteints « de maladies neurovégétatives à évolution lente, auxquelles le droit est confronté » sont notamment visés par ces situations exceptionnelles.
Source : La Croix, Malo Tresca (27/06/2021) – Photo : Pixabay