Selon l’étude publiée par l’INSEE cette semaine[1], le taux de mortalité infantile en France est de 3,7 décès avant un an pour 1 000 naissances, ou 3,5 ‰ hors départements d’Outre-Mer. Ce taux est stable depuis 2005 et correspond à la moyenne européenne.
Au début du XXème siècle la mortalité infantile était de 143‰. Elle a décru régulièrement depuis. Si la saisonnalité était très marquée entre 1960 et 1990 avec plus de décès en hiver, elle tend désormais à disparaître.
Cependant, la néonatalité précoce, décès avant le 7ème jour, augmente régulièrement depuis 2011 où 1,59 ‰ des naissances étaient concernées, contre 1,83 ‰ en 2016. Soit environ la moitié des décès survenus avant un an.
L’Europe présente une mortalité infantile moyenne de 3,6 ‰. La Finlande fait figure de bon élève avec 1,9 ‰, alors que la Roumanie et Malte ont les taux les plus élevés (plus de 7 ‰). La France est quasiment la seule à ne pas avoir progressé depuis 2005 : par exemple la Finlande est passée de 3 ‰ à 1,9 ‰ et l’Espagne est passée de 3,7 ‰ à 2,7 ‰.
[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3560308
Europe 1 (25/06/2018)