La troisième Journée mondiale de la contraception aura lieu samedi 26 septembre. A cette occasion, les professionnels de santé et les partenaires de cette manifestation (la Société européenne de contraception, huit ONG internationales et le laboratoire Bayer Schering Pharma) souhaitent communiquer essentiellement auprès des jeunes filles de 15 à 19 ans.
Ils concluent de l’augmentation proportionnelle de l’utilisation de la contraception et de l’avortement que la contraception reste un domaine de la sexualité qui véhicule encore trop d’interrogations et d’interprétations erronées. Le Dr Marie-Laure Brival, chef de service de la maternité des Lilas et présidente de l’Association nationale des centres d’interruption de grossesse (ANCIC), estime que "la mise en place d’une contraception nécessite du temps et du dialogue. Pour cela, les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF) représentent un lieu intermédiaire entre l’hôpital et le cabinet privé qui est idéal pour les jeunes et les plus démunis".
Notons que la France est le pays qui compte le plus de femmes utilisant une contraception au monde. La pilule y est la première méthode contraceptive, utilisée par 45.8% des femmes de 18 à 44 ans, loin devant le préservatif (7.5%) et devant les dispositifs intro-utérins (16.1%) .
[Ndlr : le stérilet, présenté comme un moyen de contraception, est en réalité un abortif du fait qu’il empêche la nidation de l’oeuf.]
Le Quotidien du Médecin (Benoît Thelliez) 25/09/09 – Le Monde (Sandrine Blanchard) 20/08/09