A la veille de la 52ème Journée mondiale des lépreux qui a eu lieu dimanche, un rapport du ministère de la Santé nippon a dévoilé que les autorités japonaises avaient forcé des lépreux à avorter ou à commettre des infanticides.
Une loi de 1907 prescrivant l’enfermement des lépreux, autorisait la stérilisation des hommes et l’avortement pour les femmes internées. Elle n’a été abrogée qu’en 1996, après 89 ans de pratique. Des restes de 114 foetus ou bébés remontant à la période 1924-1956 ont été découverts dans six sanatoriums publics ce qui pourrait signifier qu’il y a eu bien plus de cas au total.
Le rapport exhorte le gouvernement à mener des enquêtes supplémentaires car les auteurs ont retrouvé de nombreux témoins des infanticides et des avortements. Le Parlement a présenté des excuses officielles en 2001 et versé des dommages et intérêts de plus de 103 000 euros à chaque lépreux victime de discrimination.
Cyber Presse 31/01/05 –