Alors qu’en Italie, un nombre croissant de gynécologues et de personnel paramédical refusent de pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 3 juin 2013) Francesco Belletti, président du forum des associations familiales italienne s’insurge contre la récente motion déposée par les démocrates au Sénat. Celle-ci prévoit l’intervention du “gouvernement italien […] face au nombre croissant de gynécologue italiens […] objecteurs de consciences“.
Cela alors que l’objection de conscience est autorisée par la loi 194 de 1978 relative à l’interruption volontaire de grossesse.
Francesco Belletti fait part de son étonnement: “le plus incroyable […] c’est que personne, à aucun moment, ne cherche à connaître les raisons qui poussent plus de 70% des gynécologues à ne pas vouloir pratiquer d’avortements. […]Ne serait-ce pas lié à tout ce qu’ils ‘voient’ dans les blocs opératoires? Au fait qu’ils ne veulent pas trahir leur conscience et la promesse qu’ils ont faite en prononçant le serment d’Hippocrate qui dit ‘non’ à l’élimination d’un être humain?“.
Francesco Belletti fait part de son étonnement: “le plus incroyable […] c’est que personne, à aucun moment, ne cherche à connaître les raisons qui poussent plus de 70% des gynécologues à ne pas vouloir pratiquer d’avortements. […]Ne serait-ce pas lié à tout ce qu’ils ‘voient’ dans les blocs opératoires? Au fait qu’ils ne veulent pas trahir leur conscience et la promesse qu’ils ont faite en prononçant le serment d’Hippocrate qui dit ‘non’ à l’élimination d’un être humain?“.
Zenit.org (Océane le Gall) 13/06/2013