Huit babouins auraient survécu 81 jours après une greffe de reins de porcs modifiés génétiquement. Cette annonce parue sur le site Internet de Nature permettrait de surmonter l’un des principaux obstacles à la greffe d’organe d’une espèce à l’autre : le rejet de l’organe transplanté.
Les cochons de l’expérience avaient été modifiés génétiquement afin que l’on puisse prélever leurs organes. Les scientifiques auraient désactivé un gène produisant un sucre, lequel sucre engendre la réaction de rejet de l’organe.
Les problèmes liés à la xénotransplantation ne sont pas pour autant réglés. Il faudra encore éviter le rejet chronique qui oblige le receveur à prendre des médicaments immunosuppresseurs à vie. Quant à la menace de virus qui passeraient des porcs aux hommes, elle n’est pas non plus écartée.
Cybersciences (Catherine Dubé) 15/12/03