Greenpeace dénonce la position de l’Office européen des Brevets, situé à Munich, qui s’apprête à accorder une demande de brevet pour une chimère résultant d’une fusion entre des cellules de porc et d’humain.
En effet, l’entreprise australienne Stem Cell Sciences (SCS) et l’américaine Biotransplant, coopérant avec Novartis, ont développé une chimère à partir de cellules d’embryons humains et d’ovules de porcs. Ces entreprises revendiquent leur droit de propriété et veulent s’assurer un brevet aussi large que possible et des droits de licence élevés.
Greenpeace s’attaque à l’industrie de la transgenèse car l’association juge qu’elle dégrade l’humain et l’animal en articles de recherche et de commerce. Greenpeace demande que des lois internationales soient formulées de façon à ce que ni les humains, ni les animaux, ni les plantes ne puissent être brevetés
Gènéthique 21/05/01