En avril 2002, l‘équipe d’Adrian Thrasher du Great Ormond Street Hospital for Children annonçait qu’elle avait traité par thérapie génique un enfant souffrant d’un déficit immunitaire avec défaut d’expression des molécules HLA, également appellé SCID pour X-Severe Combined Immunodeficiency Syndrome. Cette pathologie, portée par le chromosome X, entraîne des infections multiples imposant un confinement de l’enfant dans une bulle stérile d’où l’appellation de "bébé bulle" (cf. revue de presse du 10/04/02).
Ce 17 juillet, la presse britannique annonce la guérison d’un second "bébé-bulle", Christopher Reid âgé de 2 ans, suivi au Great Ormond Street Hospital for Children.
Le Royaume-Uni n’a pas mis un terme aux essais cliniques lorsque les 2 cas de leucémie chez des enfants bulles traités à Necker furent annoncés (cf. revues de presse des 04/10/02 et 16/01/03). Après avoir pesé les bénéfices et les risques d’un tel traitement, le Gene Therapy Advisory Committee (GTAC) avait décidé "qu’il ne serait pas justifiable de retirer l’approbation du GTAC aux études menées par le Great Ormond Street Hospital".
Gènéthique 22/07/03