En juin 1998, la France votait la mise en place d’un fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) qui doit stocker les ADN des condamnés pour infractions sexuelles (10087 selon les chiffres du ministère de la justice fin 1999).
A ce jour, la banque de données n’est toujours pas opérationnelle. Des agents français sont formés ce mois ci en Virginie (Etats unis) sur le logiciel spécialisé américain, Codis. Celui-ci va être installé en mai dans les locaux de la police technique à Ecully.
En attendant que la gendarmerie installe son « centre de conservation des prélèvements biologiques », les gendarmes ont trouvé un lieu de stockage provisoire.
Libération 13/04/01