Aux Etats-Unis, un hôpital du Colorado a refusé une transplantation à une femme qui ne voulait pas être vaccinée contre le Covid-19. Leilani Lutali a fait valoir son objection de conscience en raison de l’utilisation de cellules embryonnaires issues d’un avortement pour le développement des vaccins contre le Covid-19 (cf. Vaccin et avortement : la Vatican donne des clés de discernement).
Suite à son refus, l’hôpital où elle était prise en charge, l’UCHealth l’a informée que son statut sur la liste d’attente pour les transplantations rénales serait « inactivé », à moins qu’elle ne se fasse vacciner « dans les 30 jours ». Une politique adoptée, ou en passe de l’être, par d’autres centres de transplantation aux États-Unis.
Les centres de transplantation peuvent « exiger des patients qu’ils arrêtent de fumer, qu’ils évitent de consommer de l’alcool ou qu’ils prouvent qu’ils prendront des médicaments indispensables afin d’éviter les rejets d’organes », affirme Dan Weaver, porte-parole de l’hôpital.
Source : BioEdge, Michael Cook (09/10/2021)