Les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), qui forment la principale agence fédérale des États-Unis en matière de protection de la santé publique, ont récemment modifié les informations concernant les méthodes de régulation naturelle des naissances sur leur site web. Jusque-là, le site mentionnait un taux d’échec pour ces méthodes de 24%, un chiffre à décourager les couples de les utiliser, mais aussi à empêcher les médecins de les recommander. Aujourd’hui, ce chiffre a été remplacé par un taux de 2 à 23%, basé sur une analyse de 2018[1]. Un changement majeur : le taux unique qui disqualifiait toutes ces méthodes est ainsi remplacé par un taux propre à chaque méthode. Ainsi certaines d’entre elle sont reconnues comme étant « au moins aussi efficace que la pilule, le patch, l’anneau ou les méthodes de contraception injectables – et elles aident les couples à obtenir une grossesse ». Tandis que les méthodes plus anciennes telles que la méthode Ogino sont définitivement écartées.
Mercator, Gerard Migeon (5/06/2019), It’s official: fertility awareness methods can be at least as effective as the pill