La société Inner Cosmos, fondée par Meron Gribetz, a développé un implant cérébral de la taille d’une pièce d’un centime visant à traiter la dépression. Le premier patient traité à Ste Louise dans le Missouri testera l’implant pendant 1 an. Un deuxième essai devrait être lancé le mois prochain.
Le dispositif est composé d’une électrode qui se loge sous la peau et d’une capsule accrochée aux cheveux pour alimenter l’appareil. Une fois l’intervention chirurgicale de 30 minutes effectuée, le traitement se fait 15 minutes par jour. L’implant envoie pendant ce laps de temps de « minuscules impulsions électriques à la région du cerveau affectée par la dépression : le cortex préfrontal dorsolatéral gauche ».
Alimentée par une application pour smartphone, la « pilule numérique » d’Inner Cosmos génère également des « graphiques d’humeur et de dépression qui peuvent être partagés avec un médecin ». « Notre mission est de créer un monde qui restaure le pouvoir cognitif de l’humanité en rééquilibrant l’esprit humain », a déclaré son fondateur.
D’autres entreprises travaillent sur des technologies similaires comme Neuralink, l’entreprise d’Elon Musk, qui doit commencer les essais sur l’homme dans six mois (cf. Neuralink : un essai clinique annoncé en 2022). De son côté, Synchron a commencé des essais pour contrôler un ordinateur par la pensée. Leur implant cérébral, Stentrode, de la taille d’un trombone, sera implanté chez six patients de New York et de Pittsburgh atteints de paralysie sévère (cf. Interface cerveau-machine : essais aux Etats-Unis).
Source : Daily Mail, Stacy Liberatore (11/01/2023)