Après une longue bataille judiciaire suite à l’implantation du « mauvais » embryon lors d’une FIV (cf. Israël : l’embryon implanté n’est pas celui de la mère), la Cour suprême israélienne a clôturé l’affaire dans une décision en date du 8 mai. Désormais, la petite fille, Sophia, pourra rester avec ses parents non biologiques.
La Cour avait déjà annulé en mars une décision d’un tribunal inférieur qui autorisait les tests génétiques (cf. PMA en Israël : une affaire à rebondissements). Une décision défavorable aux six couples qui souhaitaient vérifier leur potentiel lien génétique avec cet enfant. Saisie en appel, la Cour suprême a décidé de mettre fin à cette affaire en refusant le placement sous tutelle de l’enfant et la poursuite des tests.
Complément du 21/05/2023 : Un autre enfant né après une fécondation in vitro pratiquée par l’hôpital Assuta « pourrait ne pas être génétiquement lié à son père », a indiqué le ministère de la Santé le 18 mai, « suscitant des craintes de nouvelle confusion d’embryons ». « On ignore à ce stade si d’autres parents sont concernés, a précisé l’hôpital. Dès que nous aurons davantage de précisions, nous en informerons le ministère de la Santé et la population, avec les restrictions qu’impose le secret médical ».
Complément du 06/06/2023 : Suite à ces affaires, le ministère de la Santé envisage de nationaliser les cliniques de PMA du pays, pour éviter de « mauvaises pratiques » à l’avenir.
Sources : The Jerusalem Post, Michael Starr (08/05/2023) ; i24 news (08/05/2023) ; Times of Israël, Michael Horovitz (19/05/2023) ; BioNews, Allegra Enefer (05/06/2023)