“En Belgique, l’euthanasie n’est pas exempte de dérives”

Publié le 15 Oct, 2013

 Dans un film intitulé “L’euthanasie, jusqu’où?“, le réalisateur Pierre Barnérias a souhaité montrer la difficulté qu’il y a en Belgique à encadrer la pratique de l’euthanasie, sans “prétend[re] trancher le débat. […] Mon film, explique-t-il, est simplement un éclairage de ce qui se passe aujourd’hui dans un pays ayant fait ce choix et où, manifestement, tout ne va pas bien.” 

 

Interviewé par le quotidien La Croix, Pierre Barnérias explique que le point de départ de son travail a été “le travail [qu’il a] mené avec le réalisateur Frédéric Chaudier, qui a filmé pendant plus d’un an des patients hospitalisés en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne-Garnier, à Paris” et à la suite duquel un film est sorti en 2010.

 

Fort de cette expérience“, Pierre Barnérias a souhaité savoir comment les choses se passaient dans des pays ayant autorisé l’euthanasie, notamment en Belgique. Il a donc commencé son enquête “sans aucun a priori, avec l’esprit ouvert et l’envie de comprendre“, précise-t-il. Il a rencontré Marcel, “plutôt favorable à l’euthanasie au départ“, dont la mère a été euthanasiée alors qu’elle “n’était pas malade“. Ainsi, ce film montre qu’en Belgique, “l’application de l’euthanasie n’est pas exempte de dérives“. A ce propos, il tient à souligner “l’absence de contrôle effectif des euthanasies pratiquées, en dépit de la commission fédérale“. 
Une fois qu’il eut réalisé son film, Pierre Barnérias a tenu à préciser “qu’aucune chaîne de télévision n’a accepté de […] le diffuser […], donc de le financer”. 
 

 La-croix.com (Marine Lamoureux) 15/10/2013

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