Une étude publiée dans la revue General Psychiatry[1] révèle que l’âge des personnes présentant une dysphorie de genre « n’a cessé de baisser ». Les femmes sont également plus représentées.
Les chercheurs se sont appuyés sur les données de la base TriNetX, alimentées par 49 organismes de soins de santé, entre le 30 avril 2017 et le 30 avril 2022 inclus. Elle contient les dossiers médicaux anonymisés d’environ 66 millions de personnes, dont 80 % vivent aux Etats-Unis. Les scientifiques ont examiné en particulier les dossiers de 42 millions de personnes âgées de 4 à 65 ans. 66 078 personnes avaient reçu un diagnostic de dysphorie de genre.
Les filles plus touchées, plus jeunes
La prévalence estimée de la dysphorie de genre a augmenté « de manière significative » entre 2017 et 2021, tandis que l’âge moyen des personnes diagnostiquées a diminué, passant de 31 ans en 2017 à 26 ans en 2021 (cf. Genre : 6% des Suisses se considèrent transgenres ou non-binaires).
En outre, la prévalence chez les filles a « fortement augmenté » à l’âge de 11 ans, pour atteindre un pic entre 17 et 19 ans. A 22 ans, elle est inférieure à celle des garçons. Chez eux, la prévalence commence à augmenter à l’âge de 13 ans, pour atteindre son maximum à l’âge de 23 ans.
[1] The mean age of gender dysphoria diagnosis is decreasing, General Psychiatry (2023). DOI: 10.1136/gpsych-2022-100972
Source : Medical Xpress, British Medical Journal (26/06/2023)