Selon une enquête de l’institut de sondage Ipsos, « LGBT+ Pride 2023 », 6% des Suisses interrogés s’identifient comme transgenres, non-binaires, « gender-fluid », ou « autres que masculin ou féminin ». C’est le pourcentage le plus élevé parmi 30 pays, derrière la Thaïlande qui est à 5%, tandis que l’Italie, la Suède, l’Allemagne ou encore l’Espagne sont à 4%[1].
Si l’on inclut « l’ensemble des personnes LGBT+ », c’est-à-dire les personnes se déclarant « lesbiennes, homosexuelles, bisexuelles, pansexuelles, asexuelles, transgenres, non-binaires, gender-fluid, ou non-masculines ou féminines », le pourcentage monte à 13% en Suisse. Le pays occupe alors la troisième position, derrière le Brésil (15%) et l’Espagne (14%) (cf. Espagne : l'”autodétermination du genre” librement autorisée dès 16 ans). En moyenne, sur les 30 pays, 9% des personnes interrogées se considèrent comme telles.
Complément du 06/06/2023 : La France est dans la « moyenne » avec un taux de 10%. Mais les disparités sont très importantes entre les générations. En effet, « 22% des personnes de la génération Z s’identifient comme LBGT+ », c’est-à-dire 22% des personnes nées depuis 1997 [2]. Elles sont 12% quand elles sont nées entre 1981 et 1996, 7% entre 1965 et 1980 et 4% parmi les plus âgés.
[1] L’institut a interrogé 22.514 adultes âgés de 16 à 74 ans. En Suisse, 500 personnes approximativement ont participé à l’enquête.
[2] Le taux est de 19% pour la moyenne des 30 pays
Sources : Swiss Info (03/06/2023) ; Le Figaro (04/06/2023)