Une centaine de représentants et sénateurs républicains ont adressé une lettre, le 21 janvier 2022, à la Food and Drug Administration (FDA) sur la nature et la validité des tests prénataux non invasifs (DPNI). En effet, une enquête du New York Times révélait début janvier, que « les tests, qui sont utilisés pour détecter le risque qu’un fœtus ait des anomalies génétiques rares, entraînent souvent des faux positifs ». Selon l’article « les résultats positifs à ces tests sont incorrects environ 85% du temps » (Cf. DPNI : Traquer, quitte à se tromper).
Treize questions sont posées, afin de connaitre le « processus d’approbation des tests, la surveillance de la qualité des tests et les données à partir desquelles les tests de dépistage génétique prénatal sont approuvés par la FDA ». Le but de ce courrier est de « protéger les populations vulnérables comme les personnes handicapées, les mères enceintes et leurs enfants à naître ».
Sénateurs et représentants se disent « préoccupés par le fait que ces tests pourraient constituer une manne financière pour les fabricants en entraînant directement la fin de vies humaines innocentes » (cf. DPNI : Bataille juridique et financière autour d’un brevet).
Sources : Fox News, Ophélie Jacobson (21/01/2022) ; The Hill, Lexi Lonas (20/01/2022)