Entre 2018 et 2021, le nombre de tests prénataux non invasifs (DPNI) a augmenté de 116% en Hongrie. Même si ce test est payant et pratiqué dans des établissements privés, sur les 90.000 enfants nés en 2021, 12.000 ont fait l’objet de ce dépistage prénatal, soit 13%. Il vise à dépister les anomalies génétiques dans l’ADN fœtal circulant dans le sang de la mère.
En Hongrie, le DPNI peut être proposé lorsque la mère est âgée de plus de 35 ans, « en cas de risque intermédiaire / élevé du test combiné, en cas d’anomalies chromosomiques lors d’une grossesse précédente » ou lorsque la femme craint un examen invasif.
Le groupe BGI Genomics a mis en place le Non-Invasive Fetal Trisomy Test (NIFTY) qui « détecte 94 altérations chromosomiques différentes et 84 syndromes de microdélétion / microduplication » (cf. DPNI : la mise en garde de la FDA). Ce test qui a déjà été utilisé à plus de 9,4 millions de reprises dans le monde vise en particulier la trisomie 21. BGI Genomics « a couvert la moitié du marché » hongrois l’année dernière.
Source : Eurekalert (16/11/2022)