Don d’organes au Québec : les chiffres de 2021

Publié le 23 Mai, 2022

Transplant Québec, dans son bilan de l’année 2021, constate que le nombre de Québécois en attente d’une transplantation a augmenté de plus de 10% en 2021. 144 personnes ont été prélevées, entraînant des greffes chez 409 receveurs. Ces chiffres montrent une « légère amélioration » par rapport à l’année 2020, mais 888 personnes restent sur la liste d’attente.

Au Québec, le système est dit du « consentement explicite » : les donneurs doivent s’être inscrits sur « le registre des consentements au don d’organes » de leur vivant. La famille reste consultée par l’équipe médicale, et refuse dans 26% des cas.

Pourtant, pour Transplant Québec, « le consentement présumé n’est pas la panacée » ; ce système mis en place en France et en Espagne notamment, consiste à considérer tous les défunts comme donneurs potentiels, à moins qu’ils ne soient inscrits sur le registre des refus. Or ce système peut mettre à mal la confiance des citoyens dans le système de santé, estime le docteur Weiss, directeur médical de Transplant Québec. En outre, les chiffres montrent que mettre en place ce système ne fait pas tout : si l’Espagne est effectivement au premier rang mondial pour les transplantations d’organes, « la France affiche un ratio de 20 donneurs par million d’habitants, tandis que les États-Unis atteignent le double (42/1M hab) ».

Transplant Québec observe avec intérêt la Nouvelle Ecosse, qui a mis en place le consentement présumé récemment (cf. Une province canadienne adopte le consentement présumé au don d’organes).

Source : Métro Québec (20/05/2022)

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