Alors que le nombre de patients en attente de greffe continue d’augmenter, les professeurs Bernard Charpentier et Yvon Lebranchu ont présenté au congrès de l’ESOT (European Society for Organ Transplantation) dix mesures visant à augmenter de 10% le don d’organes.
Toutes visent principalement à faire baisser le refus familial (30% lors de la mort encéphalique en France) en formant les équipes hospitalières à recueillir l’accord des proches lors de l’entretien post-mortem et à élargir le cercle des donneurs d’organes.
Ils souhaitent également "développer rapidement la possibilité d’effectuer des prélèvements sur patients décédés par arrêts cardiaques et "augmenter les prélèvements effectués sur donneurs vivants par une simplification des procédures administratives, une modification de la loi de bioéthique permettant l’échange entre donneurs en cas d’incompatibilité."
Les avancées médicales permettraient de développer le prélèvement d’organes sur les personnes décédées par arrêt cardiaque. Ce prélèvement n’est autorisé à ce jour qu’à titre expérimental (212 transplantations en France en 2008 contre 411 aux pays bas et 914 aux Royaume-Uni).
Le Quotidien du Médecin (Micheline Fourcade) 07/09/09