Le 2 septembre prochain, un gynécologue de Tarbes sera jugé pour « mise en danger d’autrui » et « usurpation de titre, diplôme ou qualité » : il est poursuivi par Cécile Ferrier, pour ne pas avoir détecté la trisomie 21 de son fils Anthony avant sa naissance. Le petit garçon est aujourd’hui âgé de 10 ans (cf. Dépistage prénatal de la trisomie 21 : un gynécologue condamné).
La trisomie 21 d’Anthony avait été annoncée à sa mère vingt-quatre heures après sa naissance. Elle a engagé des poursuites contre le gynécologue « pour ne pas avoir détecté ce problème lors des échographies et pour l’avoir empêchée de choisir si elle voulait garder ou non l’enfant à l’époque ». “On a décidé de ma vie” estime-t-elle.
L’avocat de la famille, Maitre Terquem, estime que la famille « n’a pas eu l’information [de la trisomie 21 de leur enfant] parce qu’on a affaire à un médecin qui n’a pas les compétences ».
Le médecin risque un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Pour aller plus loin : Comment éviter que des enfants nés handicapés soient stigmatisés comme « préjudice » de leur propre famille ?
Source : Pourquoi Docteur, Diane Cacciarella (9/01/2022); BFMTV (7/01/2022)