A Santiago au Chili, le 21 août, des députées ont déposé au Parlement un projet de loi visant à légaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse. Cette initiative intervient alors que l’autorisation de l’IVG a été accordée il y a un an dans trois cas précis : risque pour la vie de la mère, viol et non viabilité du fœtus.
Selon le ministère de la Santé, depuis septembre 2017, 359 avortements ont été pratiqués dans le cadre de la nouvelle loi de 2017.
Le débat législatif sur ce projet sera sans doute serré : les deux chambres sont divisées, et les deux camps auront besoin de contacter des alliances.
Le ministre de la Santé, Oscar Santelices, a, quant à lui, déclaré : « Cela ne fait pas partie de notre programme. Ce n’est pas une priorité pour nous, il y a des priorités plus importantes pour la population ».
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AFP (21/08/2018)