Au Chili, la chambre basse du Parlement a adopté le mardi 28 septembre une proposition de loi élargissant l’accès à l’avortement jusqu’à 14 semaines.
En 2017, le Chili avait légalisé l’avortement, dans trois cas : la vie de la femme est en danger, le fœtus n’est pas viable ou la grossesse résulte d’un viol (Cf. Le Chili dépénalise l’avortement dans certains cas).
La proposition de loi déposée en 2018 par l’opposition de gauche (Cf. Des députées chiliennes déposent un projet de loi en vue de légaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines) a pour objet de dépénaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse. Le texte était débattu, depuis le mois de janvier, devant la Chambre basse. Il a finalement été voté à une courte majorité, malgré l’opposition du gouvernement.
La proposition de loi doit maintenant être examinée par le Sénat.
Sources : AFP (28/09/2021) ; Reuters, Fabian Cambero (29/09/2021) ; Libération (28/09/2021)