Le 21 août dernier, au Chili, le Tribunal Constitutionnel a validé la loi dépénalisant l’avortement en cas de viol, de danger pour la mère ou de non viabilité du fœtus. Il a rejeté, par six votes contre quatre, les deux recours déposés par les parlementaires de l’opposition conservatrice qui invoquaient « une atteinte au principe du droit à la vie figurant dans la Constitution » (cf. Chili : le projet de loi pour l’avortement soumis au Tribunal constitutionnel). Avant de se prononcer, les dix juges du Tribunal Constitutionnel ont écouté, la semaine dernière, les arguments pour ou contre cette loi de 135 organisations et personnalités.
Jusqu’ici, aucun motif d’avortement n’était autorisé par la loi chilienne. Entre opposants et promoteurs, la nouvelle a suscité de vives réactions parmi la population. La loi sera promulguée par la présidente Michelle Bachelet à l’origine du projet.
Pour aller plus loin :
- Chili : le processus de dépénalisation de l’avortement retardé
- Chili : le Sénat approuve la légalisation de l’avortement dans trois cas précis
AFP (21/08/2017)