Démographie française : la natalité en baisse

Publié le 19 Jan, 2023

Selon un rapport de l’INSEE publié le 17 janvier, la France compte 68 millions d’habitants dont 65,8 en métropole et 2,2 en Outre-mer. Un chiffre en hausse de 0,3% par rapport à l’année 2021. Le solde naturel, c’est-à-dire la différence entre les nombres de naissances et de décès a atteint « son plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale à +56.000 » indique l’INSEE.

En 2022, la France a comptabilisé 723.000 naissances soit 19.000 de moins qu’en 2021 correspondant à une baisse de 2,6% (cf. France : Une hausse inattendue de la natalité en 2021). Il s’agit du taux le plus faible depuis 1946. Aujourd’hui, l’indicateur conjoncturel de fécondité est de 1,8 enfant par femme alors qu’il était de 1,84 en 2021 (cf. France : le long déclin de la natalité). L’âge moyen des femmes qui accouchent a augmenté pour atteindre 31 ans en 2022.

Concernant les décès, en 2022, il y en a eu 5.000 de plus qu’en 2021 pour un total de 667.000. Ce nombre est expliqué selon l’INSEE par la pandémie, les canicules et le vieillissement de la population. L’espérance de vie est actuellement de 85,2 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes.

Au 1er janvier 2023, 21,3% des Français étaient âgés de 65 ans ou plus. En 2021, ce pourcentage était de 20,8 pour les résidents de l’Union européenne. Un vieillissement de la population qui représente un défi, alors que la France envisage de modifier sa législation en matière d’euthanasie (cf. Euthanasie : « ne pas se laisser enfermer dans le piège du choix truqué entre mourir ou souffrir »).

Complément du 23/07/2023 : Selon les chiffres de l’Insee, le nombre de naissances a encore baissé de 6,7% sur les cinq premiers mois de l’année 2023 par rapport à l’année précédente, soit 20.000 naissances de moins. L’année 2022 était pourtant déjà « historiquement basse » en termes de naissances. D’après le démographe Gérard-François Dumont, ce sont les réformes de la politique familiale qui ont été menées depuis 2014, comme la baisse du quotient familial, ou la suppression de l’universalité des allocations, qui sont la cause de cette baisse des naissances. (Source : JIM, Quentin Haroche (10/07/2023))

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