Contraception : des risques, quel bénéfice ?

Publié le 10 Juin, 2022

Selon un sondage BVA réalisé pour le laboratoire Effik, 66% des femmes âgées de 15 à 24 ans utilisent un moyen de contraception. Pour 44% d’entre elles, il s’agit de la pilule[1].

« J’ai pris la pilule de 16 à 20 ans mais devant le nombre de symptômes bizarres que je ressentais, j’ai fini par me pencher sur la liste des effets secondaires, témoigne Marie. Elle était très longue. » Avec la plus large diffusion des risques d’une prise hormonale prolongée, la part des jeunes femmes ayant recours à la pilule est en baisse. En 2016, elles étaient 60%[2].

Eva est passée par tous les moyens de contraception. Après la pilule qui ne l’a pas empêchée de tomber enceinte, et le stérilet en cuivre qui lui a provoqué « des infections diverses qui ont culminé en salpingyte », elle a fini par se faire poser un implant Essure. « Histoire de ne pas avoir à se gaver d’hormones synthétiques jusqu’à la ménopause », explique-t-elle. Un dispositif de stérilisation, non sans effets secondaires, qui ont provoqué son retrait du marché. Des poursuites contre le laboratoire sont en cours (cf. Essure® : la santé des femmes face à l’industrie pharmaceutique).

C’est qu’il y a un marché. Avec la désaffection de la pilule, les laboratoires ont réussi à trouver un nouveau débouché : les jeunes « transgenres ». Un débouché pérenne puisque la prescription est à vie. Et les risques aussi (cf. Changement de sexe chez les enfants : « un des plus grands scandales sanitaire et éthique »).

 

[1] Magic Maman, Quelle est la contraception préférée des femmes de 15 à 24 ans ?, Nina Parage (08/06/2022)

[2] Marie Claire, Retour au naturel : elles refusent les hormones contraceptives, Nadia Hamam (07/06/2022)

Photo : iStock

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