Martha Sepulveda, 51 ans, souffre de la maladie dégénérative de Charcot. Elle vit en Colombie, où l’euthanasie est pratiquée légalement depuis 1997. En juillet dernier, la Cour constitutionnelle a autorisé le recours à l’euthanasie pour des personnes qui ne sont pas en phase terminale, comme Martha Sepulveda. La commission médicale chargée d’accepter ou non sa demande avait d’abord dit oui pour revenir quelques jours plus tard sur sa décision. Estimant « que la patiente avait une espérance de vie plus longue que celle initialement estimée » (cf. Colombie : annulation d’une procédure d’euthanasie à la dernière minute).
Ayant fait appel de cette décision, Martha Sepulveda a obtenu l’autorisation d’être euthanasiée par un juge. Ce dernier « a ordonné à un établissement médical de lui fournir une assistance pour mourir ‘dans la dignité’ et de convenir avec elle ‘du jour et de l’heure de l’exécution de la procédure d’euthanasie, tant qu’elle maintient sa volonté de l’exécuter ».
Source : AFP (28/10/2021)