Li a donné naissance à une petite fille en bonne santé. Pour la première fois en Chine, cette grossesse naturelle a été possible grâce à une autogreffe de tissu ovarien congelé, puis décongelé (cf. Un bébé suite à une autogreffe de tissu ovarien).
La jeune femme de 29 ans avait fait congeler une partie de son tissu ovarien, en 2016, avant de subir une greffe de moelle osseuse. Ce traitement, comme une radiothérapie ou une chimiothérapie, a pour conséquence d’endommager la fonction ovarienne. Cela entraine une ménopause précoce dans quasiment 100% des cas (cf. L’autogreffe de tissu ovarien, pour prélever la fertilité des femmes atteintes de cancer).
En 2018, Li a subi une greffe de son tissu ovarien pour retrouver la fertilité. Son médecin, le docteur Ruan Xiangyan, directeur du département d’endocrinologie de l’hôpital d’obstétrique et de gynécologie de Beijing, rappelle que « la technologie de base de la transplantation de tissu ovarien congelé-décongelé est la cryoconservation ». Il ajoute « dans les situations d’urgence, la cryoconservation et la transplantation de tissu ovarien sont le seul moyen de protéger et de préserver la fertilité chez ces patientes en âge de procréer ».
La fertilité naturelle des femmes en âge de procréer peut ainsi être prolongée de 10 à 30 ans. Cette technique permet d’éviter la congélation d’embryons ou d’ovocytes et le recours à la Procréation Médicalement Assistée (PMA).
Source : Manilla Bulletin, Xinhua (20/09/2021)