Le Courrier international revient sur la question de l’enfant unique en Chine. La politique de limitation des naissances qui date de 1971 pose un véritable problème. Selon le 5ème recensement effectué en l’an 2000, le taux de fécondité total est tombé à 1,22, taux qui se situe largement en deçà du seuil de renouvellement des générations. Presque toutes les provinces affichent des taux inférieurs au seuil de renouvellement des générations. C’est notamment le cas de la province du Guandong, qui aurait besoin comme le pays tout entier qu’on abolisse le système de planification familial lui-même.
Le journaliste estime que l’on aurait dû depuis longtemps mettre un terme à ce contrôle des naissances qui est à l’origine des problèmes démographiques de la Chine. Mais cette politique constitue "le gagne pain d’au moins plusieurs centaines de milliers de personnes, qui pour cette raison, soutiennent cette politique". Les commissions du planning familial expliquent que le taux de fécondité est de 1,8 car il faut tenir compte du "grand nombre d’enfants né hors quota". "La part représentée par les enfants hors quota serait donc de 0,58, un chiffre incroyable, car s’il était vrai, il remettrait en question tous les acquis des commissions des plannings familial ", explique le journaliste.
"La vraie raison à tout cela, c’est que le taux de 1,8 correspond pour les commissions de planning familial à leur raison de vivre. Pour continuer à exister, celles-ci sont prêtes à contester même les données du recensement national", dénonce le journaliste.
Courrier International (Chen Bin) 05/02/09