Une jeune Californienne âgée aujourd’hui de 18 ans a porté plainte devant le tribunal de l’Etat de Californie contre Kaiser Foundation Hospitals et quatre médecins qui l’auraient poussée à « entretenir la croyance erronée qu’elle était transgenre » (cf. Théorie du genre : un ancien transgenre dénonce « un prosélytisme général »).
Dès l’âge de 11 ans, après avoir été exposée à des influenceurs en ligne, Kayla Lovdahl pense qu’elle est transgenre. Une idée que les professionnels de santé ont rapidement confirmée auprès de ses parents affirmant qu’il « vaut mieux avoir un fils vivant qu’une fille morte » (cf. Transition de genre : « On m’a dit que si je disais que j’allais me tuer, j’obtiendrais ce que je voulais »).
A 12 ans, la jeune Californienne prend des bloqueurs de puberté et de la testostérone sans n’avoir jamais eu, au préalable, d’entretien psychologique adapté à sa situation. Au cours de la procédure de changement de genre, elle ne subira qu’une « évaluation de transition » de 75 minutes (cf. « Transition de genre » : une jeune Espagnole porte plainte contre Santé publique).
Les médecins n’ayant pas tenu compte de ses problèmes de santé mentale, elle subit une mastectomie à 13 ans puis, à 17 ans, elle « détransitionne ». La mère de la jeune fille regrette cette négligence des médecins. Elle appuie ses propos sur des études médicales selon lesquelles, « dans la plupart des cas », la santé mentale des jeunes filles n’est pas améliorée par le changement de genre. Elle accuse également l’hôpital de ne pas avoir recueilli un « consentement éclairé » approprié auprès des parents (cf. Genre : 140 médecins et intellectuels appellent à informer les jeunes objectivement). Cette « forme insensée de maltraitance des enfants », selon les termes utilisés par les avocats de la mère de Kayla, a laissé « de profondes blessures physiques et émotionnelles et de graves regrets » à la jeune fille.
Source : New York Post, Jacob Geanous (17/06/2023)