Rosie Ashcraft est une mère de famille de 37 ans vivant en Colombie-Britannique, au Canada. Atteinte d’une maladie rare et après avoir « attendu des années pour une chirurgie », elle envisage maintenant l’’aide médicale à mourir’.
Souffrant du syndrome d’Ehlers-Danlos qui affecte le tissu conjonctif, Rosie Ashcraft doit porter une attelle pour maintenir son cou stable. Un diagnostic qu’elle a mis des années à obtenir.
« Je souffre de douleurs chroniques terribles », témoigne-t-elle. « La douleur est horrible. » Une intervention chirurgicale permettrait de « stabiliser » son cou, et de réduire la douleur.
Pas de rendez-vous, ni de prise en charge
Après quatre ans d’attente, elle n’a toujours pas pu obtenir de rendez-vous avec un neurochirurgien. Elle a envisagé de se faire opérer aux Etats-Unis, mais une telle intervention lui coûterait près de 100 000 dollars. Le régime d’assurance maladie de Colombie-Britannique ne couvre pas ces frais.
Face à cette situation, Rosie Ashcaft envisage de recourir à l’‘aide médicale à mourir’ (cf. Canada : 1200 euthanasies en plus, 149 millions de dollars de frais de santé en moins). Mais ses fils ne veulent pas perdre leur mère. « Nous avons beaucoup de choses prévues pour les années à venir », témoigne Eliot Guedes.
Source : CTV, Michele Brunoro (28/05/2022)