« Nous affirmons que la vie et la santé sont des valeurs également fondamentales pour tous, fondées sur la dignité inaliénable de la personne humaine. » Lundi 27 septembre le Pape François a ouvert les deux jours d’assemblée générale de de l’Académie pontificale pour la vie sur le thème « La santé publique dans l’horizon de la mondialisation ».
« Nous sommes victimes de la culture du déchet », déplore le souverain pontife, dénonçant l’avortement, un « homicide », et le manque de respect des personnes âgées, considérées comme ne « serv[a]nt à rien ». Selon lui, il existe « une forme d’“euthanasie cachée” qui consiste à abréger volontairement la vie des personnes âgées en ne les médicalisant pas correctement pour des raisons économiques » (cf. Le Président de la Mutualité française réclame l’euthanasie ; Canada : 1200 euthanasies en plus, 149 millions de dollars de frais de santé en moins). « C’est une voie que nous ne pouvons pas emprunter : la voie du rebut ».
Face à cette situation, l’Académie pontificale pour la vie peut apporter « une contribution précieuse », estime-t-il, afin d’« aider » à « redécouvrir “comme primordial le droit à la vie, de la conception à sa fin naturelle” ». Le Pape souhaite ainsi qu’elle s’implique « dans le débat public » de manière « appropriée ».
« “Précieuse” réflexion sur la bioéthique mondiale ces dernières années », « étude sur “l’impact des technologies sur la vie humaine“ », « création de la Fondation renaissance pour approfondir l’Appel de Rome pour une éthique de l’intelligence artificielle » (cf. Microsoft et IBM signent l’Appel de Rome pour une éthique de l’intelligence artificielle), le Pape a salué les travaux de l’Académie ces dernières années.
Sources : Vatican News, Adélaïde Patrignani (27/09/2021) ; Aleteia, I.Media (27/09/2021)