Selon le Centre d’Information Judiciaire (CIJ), "l’avortement d’une femme de 32 ans qui avait été violée a été suspendu à la dernière minute mardi dans un hôpital de Buenos Aires", par décision d’une magistrate, Miriam Rustan de Estrada. Selon les faits, cette femme "avait été violée et contrainte de se prostituer". Motivant sa décision, Miriam Rustan de Estrada a précisé : "il n’est pas juste de réparer le tort fait à l’une des victimes en ôtant la vie de l’autre", ajoutant qu’ "il n’est pas possible de réparer un tort en provoquant un autre plus grave et irréversible".
Suite à cette décision, "la maire adjointe de la capital argentine, Maria Eugenia Vidal, a annoncé lors d’une conférence de presse que la Ville de Buenos Aires allait faire appel de cette décision judiciaire afin de respecter un arrêt de la Cour Supprême d’Argentine qui a autorisé en mars l’avortement en cas de viol" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 15/03/12).
AFP 10/10/12 – Lemonde.fr 10/10/12