Aux Pays-Bas, l’Institut national de la Santé publique et de l’Environnement a autorisé le 6 juillet le lâcher de 15 millions de moustiques transgéniques. Ils seront libérés durant douze mois sur l’île de Saba, dans les Antilles néerlandaises.
Ces moustiques mâles génétiquement modifiés ont pour mission de lutter contre la prolifération des moustiques Aedes Aegypti, vecteurs des virus de la Dengue, du Zika ou du Chikungunya. Pour cela, ils « transmettent un gène tueur à leur progéniture avant qu’elle n’atteigne l’âge de se reproduire ». Ils ont déjà été utilisés au Brésil, aux îles Caïmans ou encore au Panama (cf. Brésil : des moustiques génétiquement modifiés pour éradiquer le virus Zika ?).
L’Institut néerlandais considère que ces moustiques modifiés « n’ont aucune incidence négative sanitaire et environnementale. (…) Le Bureau des OGM conclut que les effets négatifs potentiels sur les humains, la santé et l’environnement, dans les conditions décrites dans la documentation du [fabricant] Oxitec et dans le contexte de contrôle vectoriel standard, sont considérés comme négligeables par rapport à un moustique non modifié Aedes aegypti ».
Pour aller plus loin :
- Californie : 20 000 moustiques OGM prêts à être lâchés pour lutter contre les virus
- Les moustiques génétiquement modifiés, une approche sans risque pour lutter contre les maladies vectorielles ?
- Moustiques génétiquement modifiés : Prudence !
AFP (25/07/2017)