Si l’expérience du Pr Lanza avait abouti à la création de lignées de cellules souches d’embryons humains sans détruire l’embryon, toutes les barrières éthiques auraient-elles été levées ?
Déjà "des biologistes estiment que l’implantation de tels embryons chez des femmes constitueraient une expérience humaine contraire à l’éthique" note Le Monde. Pour l’Eglise catholique, les problèmes éthiques restent entiers car d’une part, cette technique repose sur une manipulation in vitro d’un embryon conçu par fécondation in vitro, d’autre part il est probable qu’une cellule prélevée à ce stade précoce du développement de l’embryon (8-10 cellules) devienne un nouvel embryon.
Ces questions devraient être de nouveau abordées lors du colloque "Cellules souches : quel avenir pour les thérapies ?" organisé par l’Académie Pontificale pour la Vie et la Fédération Internationale des Associations Médicales Catholiques, en collaboration avec la Fondation Jérôme Lejeune, du 14 au 16 septembre 2006 à Rome.
Le Monde (Jean-Yves Nau) 30/08/06 – La Vie (Claire Legros) 31/08/06