Accouchement sous X : un vrai-faux débat ?

Publié le 28 Sep, 2006

Le magazine Famille Chrétienne consacre un dossier à l’accouchement sous X. La levée de l’anonymat de l’accouchement sous X fait régulièrement débat, certains demandant une levée sans conditions du secret des origines. Aujourd’hui, près de 550 femmes en moyenne y ont recours, contre plus de 10 000 il y a trente ans.

Depuis 1996, les règles de l’anonymat se sont assouplies (levée du secret pour le lieu de naissance, possibilité pour la mère de laisser un dossier que l’enfant pourra consulter si elle le souhaite,…). La femme dispose d’un délai de réflexion pour revenir sur sa décision de 3 mois (auparavant de 2 mois). Le Conseil national pour l’accès aux origines des personnes, créé en 2002, a reçu plus de 2300 demandes de recherche d’origines.

Les femmes qui décident d’accoucher sous X le font pour des raisons économiques, psychologiques, sociales ou familiales, en tout cas "aucune hostilité vis-à-vis des bébés en tant que tels" font remarquer des directrices d’établissement d’accueil de femmes enceintes en détresse (comme Magnificat-Accueillir la vie ou les Maisons Tom Pouce…).

C‘est une décision très difficile car "grave, traumatisante, lourde de conséquences pour la mère comme pour l’enfant". La femme doit donc être accompagnée d’autant "que la réprobation sociale à l’égard de l’abandon est beaucoup plus forte qu’a l’égard de l’avortement", explique Tugdual Derville, président de l’association Alliance pour les Droits de la Vie. L’abandon est "considéré comme l’acte d’une mauvaise mère"… "on n’a pas le droit de faire ça à un enfant, elle n’avait qu’à avorter". L’IVG dans ce contexte est devenu "un droit", "un progrès", presque "un devoir". Le journaliste s’interroge alors : et si "le crime" de l’accouchement sous X était d’être une alternative à l’avortement ?

Famille Chrétienne n°1498 (Charles-Henri d’Andigné) 28/09/06 – Le Figaro (Cyrille Louis) 30/09/06

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