A propos de l’accouchement sous X

Publié le 26 Jan, 2009

Le Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (CNAOP) a enregistré, au 31 décembre 2008, 3 889 demandes d’enfants nés sous X qui étaient à la recherche de l’identité de leurs parents. Selon la loi, ces enfants ne peuvent connaître leurs origines que si la mère est d’accord pour en lever le secret. Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la Famille, a reconnu "le rôle essentiel du CNAOP dans le rapprochement d’enfants et de mères ayant accouché sous X" ainsi que sa capacité à être "une force de propositions".

Pourtant, on estime aujourd’hui à 400 000 les personnes en quête de leurs origines. Les 3 889 ne concerneraient que les cas traités depuis la création du CNAOP. L’organisme reste flou quant à ses résultats. Il indique simplement que 2 895 dossiers ont fait l’objet d’une clôture sans indiquer le taux d’échec et de succès. Il estime pourtant qu’"une demande sur deux aboutit à la levée du secret". Sylvia Salamana, secrétaire générale du CNAOP, explique que "tout ça est compliqué. Ce sera plus clair le 12 février quand on aura une vision complète du bilan".

Certaines associations s’indignent de ces résultats et plaident pour un accès direct aux origines. Quant à l’association les "X en colère", elle attend beaucoup d’une proposition de loi déposée en novembre par des sénateurs qui vise à instaurer "un accouchement dans la confidentialité". Ce texte permettrait à chacun  d’accéder à ses origines à 18 ans.

En attendant, Nadine Morano a demandé au CNAOP de lui remettre une évaluation du dispositif actuel d’ici à six mois.

Le Figaro 24/01/09

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